Qu’est-ce qu’un couvreur ? Tout savoir sur ce métier essentiel du bâtiment
Métier de couvreur : missions, salaire, formation et perspectives
Un couvreur est un professionnel du bâtiment spécialisé dans la construction, la réparation et l’entretien des toitures. Son rôle principal est d’assurer l’étanchéité et la protection des bâtiments contre les intempéries en posant divers matériaux de couverture tels que tuiles, ardoises, zinc ou chaume. Il intervient également dans l’installation d’éléments accessoires comme les gouttières, les fenêtres de toit et les systèmes d’évacuation des eaux pluviales.
Quelles sont les missions principales d’un couvreur ?
Le couvreur est un artisan du bâtiment spécialisé dans la construction, la rénovation et l’entretien des toitures. Ses missions principales incluent :
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Pose et rénovation de la toiture : installation de divers matériaux de couverture tels que tuiles, ardoises, zinc ou autres, en assurant leur étanchéité et leur isolation thermique.
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Installation des dispositifs d’évacuation des eaux pluviales : mise en place de gouttières, chéneaux et autres systèmes pour assurer une évacuation efficace des eaux de pluie.
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Travaux de charpente : participation à la pose, la rénovation et le traitement des charpentes supportant la couverture du toit.
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Mise en place d’éléments annexes : installation de fenêtres de toit (telles que les Velux), de souches de cheminées, de lucarnes ou de panneaux photovoltaïques.
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Entretien et réparations : intervention pour remplacer des tuiles endommagées, réparer des infiltrations ou assurer la maintenance préventive des toitures.
Le couvreur doit également veiller au respect des normes de sécurité sur les chantiers, notamment en installant des échafaudages sécurisés et en utilisant des équipements de protection individuelle appropriés.
En somme, le couvreur joue un rôle essentiel dans la protection des bâtiments contre les intempéries, en garantissant la solidité, l’étanchéité et la durabilité des toitures.
Quelles formations sont nécessaires pour devenir couvreur ?
Pour devenir couvreur, il est essentiel de suivre une formation spécialisée dans le domaine de la couverture et de l’étanchéité. Voici les principales voies de formation disponibles :
Niveau CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) :
- CAP Couvreur : Cette formation de deux ans après la classe de troisième prépare aux techniques de réalisation et de réparation des toitures, en assurant leur étanchéité.
- CAP aperçuur du Bâtiment et des Travaux Publics : Ce cursus forme des professionnels capables de réaliser des travaux de revêtements d’étanchéité à l’eau sur divers types de constructions.
Niveau Bac Professionnel :
- Bac Pro Interventions sur le Patrimoine Bâti, option Couverture : Accessible en trois ans après la troisième ou en deux ans après un CAP, cette formation enseigne les techniques traditionnelles pour intervenir sur des chantiers de restauration de bâtiments anciens ou historiques.
Niveau Brevet Professionnel (BP) :
- BP Couvreur : Ce diplôme de deux ans après un CAP permet d’approfondir les compétences en couverture et prépare à des responsabilités accumulées, comme la gestion de chantiers ou la création d’entreprise.
- BP Étanchéité du Bâtiment et des Travaux Publics : Cette formation vise à maîtriser les techniques avancées d’étanchéité et d’isolation des bâtiments.
Niveau Bac+2 :
- BTS Systèmes Constructifs Bois et Habitat (SCBH) : Ce diplôme forme des techniciens supérieurs capables de concevoir et de réaliser des ouvrages en bois, incluant la couverture.
- BTS Enveloppe du Bâtiment : Conception et Réalisation : Cette formation porte sur la conception et la mise en œuvre de l’enveloppe extérieure des bâtiments, incluant les toitures.
- BTS Bâtiment : Ce cursus offre une formation générale sur les techniques du bâtiment, avec des modules spécifiques sur la couverture et l’étanchéité.
Formations complémentaires :
- Mention Complémentaire (MC) Zinguerie : D’une durée d’un an après un CAP, cette formation spécialisée le couvreur dans les travaux de zinguerie, essentiels pour l’étanchéité et la finition des toitures.
Reconversion professionnelle : Pour les adultes en reconversion, des organismes tels que l’AFPA proposent des formations qualifiantes, comme le Titre Professionnel de Couvreur-Zingueur , d’une durée d’environ 7 mois. Cette formation intensive permet d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer le métier de couvreur.
Il est également possible de devenir couvreur sans diplôme spécifique, à condition de justifier d’une expérience professionnelle de trois ans dans le domaine. Dans ce cas, une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle peut être délivrée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
Le métier de couvreur exige une bonne condition physique, une absence de vertige, une habileté manuelle, ainsi qu’un sens aigu de la précision et de la sécurité. Les perspectives d’emploi sont favorables, notamment dans les entreprises artisanales de couverture, de charpente ou de plomberie. Avec de l’expérience, un couvreur peut évoluer vers des postes à responsabilités ou choisir de se spécialiser dans des domaines spécifiques, tels que la restauration de monuments historiques ou l’installation de panneaux solaires.
Quel est le salaire moyen d’un couvreur en France ?
En France, le salaire d’un couvreur varie en fonction de l’expérience, des qualifications et de la région. Selon les données disponibles, le salaire annuel brut d’un couvreur débutant est estimé à 19 800 €, et peut évoluer jusqu’à près de 26 800 € après une dizaine d’années d’expérience.
Cela correspond à un salaire mensuel net compris entre environ 1 272 € et 1 718 €.
Le salaire médian pour les emplois de couvreur en France est de 24 000 € par an, soit environ 2 000 € par mois.
Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire d’environ 22 493 € par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu’à 28 275 € par an.
Il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de la région. Par exemple, en Île-de-France, le salaire moyen d’un couvreur est d’environ 2 100 € par mois, tandis qu’en Aquitaine, il est d’environ 1 900 € par mois.
En résumé, le salaire d’un couvreur en France dépend de plusieurs facteurs, notamment l’expérience, les qualifications et la région. Les débutants peuvent s’attendre à un salaire annuel brut d’environ 19 800 €, tandis que les professionnels expérimentés peuvent gagner jusqu’à 26 800 € ou plus par an.
Quelles sont les compétences et qualités requises pour ce métier ?
Le métier de couvreur exige une combinaison de compétences techniques, physiques et interpersonnelles pour assurer la qualité et la sécurité des travaux de toiture. Voici les principales compétences requises :
Compétences techniques :
- Connaissance des matériaux de couverture : Maîtriser les propriétés et les techniques de pose de divers matériaux tels que les tuiles, ardoises, zinc, tôle, aluminium, cuivre et plomb.
- Lecture de plans et dessins techniques : Savoir lire et interpréter des plans architecturaux pour exécuter les travaux conformément aux spécifications.
- Maîtrise des techniques de pose et de réparation : Poser les matériaux de couverture selon les normes, effectuer des découpes précises et assurer l’étanchéité des toitures.
- Connaissances en isolation thermique et acoustique : Comprendre les principes d’isolation pour améliorer l’efficacité énergétique et le confort des bâtiments.
Compétences physiques :
- Bonne condition physique : Le travail en hauteur et le maniement de matériaux lourds nécessitent endurance et force physique.
- Habileté manuelle et sens de l’équilibre : Travailler avec précision sur des surfaces inclinées demande de la dextérité et une excellente coordination.
Compétences interpersonnelles :
- Travail en équipe : Collaborer efficacement avec d’autres professionnels du bâtiment est essentiel pour la réussite des projets.
- Communication : Être capable de transmettre clairement des informations et des instructions aux collègues et aux clients.
- Polyvalence et adaptabilité : S’adapter aux différentes situations de chantier et aux imprévus, tout en maîtrisant une variété de techniques et de matériaux.
En outre, le respect strict des normes de sécurité est primordial pour prévenir les accidents, notamment les chutes, qui représentent une part significative des incidents dans cette profession.
Le couvreur doit également être rigoureux, méthodique et avoir le sens des responsabilités pour garantir des travaux de qualité et assurer la satisfaction des clients.

Quelles sont les conditions de travail du métier de couvreur ?
Le métier de couvreur implique des conditions de travail exigeantes, tant sur le plan physique qu’environnemental. Travaillant principalement en extérieur, le couvreur est exposé aux aléas climatiques, qu’il s’agisse de chaleur forte, de froid intense ou d’intempéries. Les tâches s’effectuent en hauteur, nécessitant une vigilance constante pour prévenir les risques de chute. L’utilisation d’équipements de protection individuelle, tels que harnais, casques et chaussures de sécurité, est donc indispensable pour assurer sa sécurité.
Les activités quotidiennes du couvreur demandent une bonne condition physique. Il doit souvent porter des charges lourdes, adopter des postures contraignantes et effectuer des mouvements répétitifs. Ces contraintes physiques peuvent être atténuées par l’utilisation de matériels adaptés, comme des treuils ou des palans, facilitant la manutention des matériaux.
Le travail en équipe est fréquent sur les chantiers de couverture. Une coordination efficace entre les membres est essentielle pour mener à bien les projets et garantir la sécurité de chacun. De plus, le couvreur doit faire preuve de polyvalence, maîtrisant diverses techniques et matériaux pour s’adapter aux spécificités régionales et aux différents types de constructions.
Malgré ces défis, le métier de couvreur offre des perspectives professionnelles intéressantes. La demande en professionnels qualifiés est constante, notamment en raison des besoins en rénovation énergétique et en installation de dispositifs écologiques, tels que les panneaux solaires. Cette dynamique du secteur assure aux couvreurs une insertion professionnelle favorable et des opportunités d’évolution de carrière.
En résumé, le couvreur exerce un métier exigeant, exigeant une endurance physique, une rigueur et un sens du travail en équipe, tout en offrant des perspectives professionnelles attractives dans un secteur en pleine évolution.
Quels sont les avantages et inconvénients du métier de couvreur ?
Le métier de couvreur présente plusieurs avantages et inconvénients à considérer.
Avantages :
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Forte demande sur le marché du travail : Les offres d’emploi pour les couvreurs sont souvent plus nombreuses que les candidats disponibles, facilitant ainsi l’insertion professionnelle.
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Rémunération attractive : Un couvreur débutant gagne environ 1 500 € par mois, et ce salaire peut évoluer jusqu’à 2 000 € mensuels avec l’expérience. Les indépendants peuvent percevoir entre 3 000 € et 5 000 € en fonction de leur clientèle.
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Diversité des chantiers : Les couvreurs interviennent sur une variété de projets, allant de la construction neuve à la rénovation de monuments historiques, offrant ainsi une richesse et une diversité dans les missions.
Inconvénients :
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Conditions de travail exigeantes : Le travail en hauteur expose les couvreurs à des risques accrus d’accidents, notamment des chutes. De plus, ils sont soumis aux aléas climatiques et doivent souvent adopter des postures physiques contraignantes.
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Mobilité requise : Les chantiers peuvent être éloignés du domicile, nécessitant des déplacements fréquents et une grande flexibilité.
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Dépendance aux conditions météorologiques : Les intempéries peuvent interrompre les travaux, impactant ainsi les délais et la planification des chantiers.
En somme, le métier de couvreur offre des opportunités professionnelles intéressantes et une rémunération compétitive, mais il est essentiel d’être conscient des défis physiques et des conditions de travail parfois difficiles associés à cette profession.
Quelles sont les spécialisations possibles pour un couvreur ?
Le métier de couvreur offre plusieurs spécialisations, permettant aux professionnels de se concentrer sur des domaines spécifiques de la couverture. Voici quelques-unes des principales spécialisations :
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Couvreur-zingueur : spécialisé dans la pose et l’entretien des éléments en zinc, tels que les gouttières et les toitures en zinc.
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Couvreur ardoisier : expert dans la manipulation et la pose d’ardoises naturelles pour les toitures.
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Couvreur tuilier : spécialisé dans la pose de tuiles en terre cuite ou en béton.
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Couvreur chaumier : se consacre à la réalisation de toitures en chaume, principalement dans les régions où ce type de couverture est traditionnel.
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Couvreur photovoltaïque : formé à l’installation de panneaux solaires intégrés aux toitures, combinant ainsi compétences en couverture et en énergies renouvelables.
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Couvreur étancheur : spécialisé dans l’étanchéité des toitures-terrasses et des toits plats, assurant une protection contre les infiltrations d’eau.
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Couvreur en monuments historiques : intervient sur la restauration et la préservation de toitures de bâtiments classés ou anciens, en utilisant des techniques et matériaux traditionnels.
Ces spécialisations permettent aux couvreurs de diversifier leurs compétences et de répondre à des besoins spécifiques du marché.

Comment devenir couvreur sans diplôme ?
En France, le métier de couvreur est une activité artisanale réglementée. Pour l’exercer en tant qu’indépendant, il est généralement nécessaire de posséder un diplôme spécifique, tel qu’un CAP Couvreur ou un CAP Étancheur du BTP. Cependant, il est possible de devenir couvreur sans diplôme en justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans dans le domaine. Cette expérience permet d’obtenir une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle délivrée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), autorisant ainsi l’exercice du métier en tant qu’auto-entrepreneur.
Pour ceux souhaitant se reconvertir ou débuter sans diplôme, il est envisageable de commencer en tant qu’aide-couvreur au sein d’une entreprise. Après avoir accumulé les trois années d’expérience requises, il sera alors possible de créer sa propre entreprise de couverture.
Il est important de noter que, même sans diplôme, le respect des normes de sécurité et la souscription aux assurances obligatoires, telles que la garantie décennale, sont indispensables pour exercer légalement et protéger à la fois le professionnel et ses clients.
En résumé, sans diplôme, il est possible de devenir couvreur en France en justifiant d’une expérience professionnelle de trois ans dans le métier, ce qui permet d’obtenir la reconnaissance nécessaire pour exercer en tant qu’indépendant.
Quelles sont les perspectives d’évolution pour un couvreur ?
Le métier de couvreur offre de nombreuses perspectives d’évolution pour les professionnels souhaitant diversifier leurs compétences ou assumer davantage de responsabilités. Voici les principales voies d’évolution possibles :
Spécialisation dans un matériau ou une technique spécifique :
- Couvreur-zingueur : Spécialiste du zinc, il assure l’étanchéité des toitures en travaillant sur les éléments métalliques tels que les gouttières et les chéneaux.
- Couvreur-ardoisier : Expert dans la pose d’ardoises, il intervient souvent sur des bâtiments traditionnels ou historiques.
- Couvreur-tuilier : Spécialisé dans la pose de tuiles, il maîtrise les techniques adaptées aux différentes formes et matériaux de tuiles.
- Techniques innovantes : Formation à la pose de panneaux photovoltaïques ou à l’installation de toitures végétalisées, répondant aux nouvelles demandes en matière d’énergies renouvelables et de développement durable.
Évolution vers des postes à responsabilités :
- Chef d’équipe : Encadrement d’une équipe de couvreurs sur les chantiers, coordination des travaux et gestion des plannings.
- Chef de chantier : Responsabilité globale d’un chantier, incluant la supervision des équipes, le respect des délais et la gestion des relations avec les autres corps de métier.
Création ou reprise d’entreprise :
- Artisan couvreur indépendant : Après plusieurs années d’expérience, possibilité de s’établir à son compte, offrant une autonomie dans la gestion des projets et des clients.
- Entreprise de couverture : Développement d’une structure employant plusieurs salariés, permettant de gérer des chantiers de plus grande envergure.
Diversification des compétences :
- Double compétence couverture-plomberie : Acquisition de compétences en plomberie pour proposer une offre de services élargie, notamment en ce qui concerne l’installation de systèmes d’évacuation des eaux pluviales.
- Restauration du patrimoine : Spécialisation dans la rénovation de monuments historiques, nécessitant une maîtrise des techniques traditionnelles et des matériaux anciens.
Le secteur de la couverture est en constante évolution, notamment avec les avancées technologiques et les nouvelles normes environnementales. Les couvreurs qui s’adaptent à ces changements et élargissent leurs compétences disposent de nombreuses opportunités pour progresser dans leur carrière.
Le métier de couvreur est-il dangereux ?
Le métier de couvreur est reconnu pour sa dangerosité, principalement en raison des risques de chutes de hauteur. Selon l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), 43 % des accidents graves et mortels chez les couvreurs sont dus à des chutes de hauteur.
Outre les chutes, les couvreurs sont exposés à d’autres dangers :
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Conditions météorologiques extrêmes : Travaillant en extérieur, ils subissent les effets des fortess chaleur, du froid intense, des orages et des vents violents, modifiant les risques d’accidents.
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Manutention de charges lourdes et postures contraignantes : La manipulation fréquente de matériaux lourds et les positions de travail inconfortables peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques.
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Utilisation d’outils et de machines : L’emploi d’outils électriques et de machines expose les couvreurs à des risques de blessures, de coupures et de contusions.
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Exposition à des agents chimiques : Lors des travaux de rénovation, les couvreurs peuvent être en contact avec des substances dangereuses, telles que l’amiante ou des produits chimiques présents dans certains matériaux.
Pour réduire ces risques, il est essentiel de mettre en place des mesures de prévention adaptées :
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Utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) : Port de harnais de sécurité, casques, gants et chaussures antidérapantes.
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Installation de protections collectives : Mise en place d’échafaudages sécurisés, de garde-corps et de filets de protection.
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Formation continue : Sensibilisation aux bonnes pratiques, aux gestes professionnels et aux protocoles de sécurité.
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Organisation rigoureuse des chantiers : Planification préalable pour anticiper les risques et assurer une coordination efficace entre les équipes.
Malgré ces dangers, le secteur de la couverture peine à recruter, notamment en raison de l’image associée aux risques du métier. Les professionnels du secteur s’efforcent donc d’améliorer les conditions de travail et de promouvoir une culture de sécurité pour attirer de nouveaux talents.
Conclusion sur le métier de couvreur
Le métier de couvreur est à la fois technique et passionnant, offrant de nombreuses opportunités d’évolution et de spécialisation.
Que vous soyez intéressé par la rénovation énergétique, la restauration de monuments historiques ou la création d’entreprise, ce métier offre un large éventail de possibilités.
Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à consulter nos autres articles ou à nous les poser en commentaire.
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